Un peu d'histoire

poignée de main

Colonie française depuis 1853, la Nouvelle-Calédonie devient un territoire d’Outre-mer (TOM) français à partir de 1946.

Suite à un conflit politique opposant les loyalistes (favorables au maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République française) et les indépendantistes, les accords de Matignon sont conclus le 26 juin 1988 par Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur, sous l’égide du gouvernement français.

Ces accords prévoient une période de développement de dix ans, avec des garanties économiques et institutionnelles pour la communauté kanak, avant que les Néo-calédoniens n’aient à se prononcer sur leur avenir. Dans le même temps sont mises en place trois provinces : Sud, Nord et Îles.

Ces collectivités territoriales ont pour objectif de servir de cadre au rééquilibrage économique et social.

Un second accord (l’accord de Nouméa) signé 10 ans plus tard, le 5 mai 1998, prévoit un référendum d’autodétermination pour la Nouvelle-Calédonie ainsi qu’un transfert de certaines compétences de la France vers la Nouvelle-Calédonie dans de nombreux domaines, excepté les compétences régaliennes (la défense, la sécurité, la justice et la monnaie) qui resteraient des compétences de la République française.

Ce n’est qu’à partir de 1999 que la Nouvelle-Calédonie devient une collectivité spécifique de la République française. Depuis cette date, elle dispose d’un statut particulier de large autonomie instauré par l’accord de Nouméa, et différent des collectivités d’outre-mer (COM).

Depuis l’accord de Nouméa, régi par la loi organique du 19 mars 1999, c’est le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie qui est l’organe exécutif néo-calédonien.

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